La Mouche

Voilà un paisible petit bourg où l’on se sent bien, ses habitants pourraient en témoigner et vous dire à quel point ils apprécient son cadre serein.

Petite commune de la Mouche... ? Elle ne l’est pas tant que ça, en tout cas pas par la taille ! La particularité de cette commune, non loin de la Haye-Pesnel et de la Lucerne d'Outremer, c’est en effet sa grandeur, puisqu’elle est étalée sur pas moins de 450 hectares. Une grande étendue, au coeur du bocage normand, à découvrir pour tous les amoureux de la nature.

Quant à ceux qui apprécient l’histoire, ils ne seront pas déçus avec l’église Saint Martin, en cours de restauration. Une association a même été créée pour veiller à sa préservation, préservation qui a débuté en 2016 avec la rénovation de la toiture, devrait se poursuivre cette année avec la restauration de deux vitraux, et qui devrait s’achever l’année prochaine avec le drainage tout autour de l’église.

A La Mouche, ce sont surtout trois écuries qui ont fait sa renommée, avec une écurie de trots et deux autres de concours hippique. Selon le bon mot de sa maire : « à la Mouche, il y a plus que de chevaux que d’habitants ! ».  

Pour cette commune très étendue, il est vital de maintenir le lien entre tous les Moucherons. « Créer du lien et le maintenir est vraiment notre souci » selon la maire de la commune. Un des seuls commerces de la commune, un restaurant, idéalement situé sur l'axe La Haye-Pesnel, le permet déjà. Une fête de voisin l'entretient aussi chaque année ; et quand au lien intergénérationnel, il est assuré avec le projet de réhabilitation du bâtiment de l'ancienne école, en logement de plain-pied qui pourra accueillir et maintenir dans un logement indépendant, des personnes vieillissantes souhaitant rester en centre-bourg. C’est là que la nouvelle mairie devrait être aménagée en fin d'année, tandis que le nouveau logement communal sera réalisé début 2018.

Le toponyme de La Mouche, évoque la famille de la Mouche connue du XIe au XIVe siècle. Le listel, portant la devise Musca (mouche en latin) placé sous les armoiries est le plus ancien témoignage du nom de La Mouche traduit en latin par les moines du Mont Saint Michel en 1129.